Avec RÉGAL, les régions se mobilisent contre le gaspillage alimentaire

Chaque année en France, on trouve dans les ordures l’équivalent de 30 kg par habitant et par an de déchets alimentaires, dont 7 kg de produits alimentaires encore emballés (source Ademe).

La France, au travers du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire de 2017-2020, s’est engagée à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Pour y arriver, tous les acteurs doivent être mobilisés, du champ à l’assiette : les producteurs, les industries agroalimentaires, la distribution, la restauration collective et commerciale et, bien sûr, les consommateurs.

C’est le principe des RÉGAL, pour RÉseaux de lutte contre le Gaspillage Alimentaire, dont l’objectif est de mobiliser, à l’échelle d’un territoire, l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire. Diffusion de l’information, création de savoirs collectifs, émergence de projets innovants, partage et capitalisation des bonnes pratiques professionnelles… Il s’agit d’une véritable communauté de travail qui fonctionne en intelligence collective pour répondre aux enjeux du gaspillage alimentaire.

Les RÉGAL n’ont pas de format-type et peuvent être différemment structurés en fonction de leurs contextes territoriaux. Ademe, DRAAF (Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt), DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement), Conseil régional, collectivités, associations d’aide alimentaires ou d’éducation à l’environnement… Les RÉGAL naissent souvent d’une volonté collective de mener un projet commun.

Plusieurs territoires ont déjà mis en place ce type de réseau. On peut citer par exemple :

D’autres réseaux devraient prochainement voir le jour, comme celui de Bretagne, du Grand-Est, de la Bourgogne-Franche-Comté, de l’Île-de-France, du Pays de la Loire et du Pays Thierarche.

Plus d’informations sur la charte d’identité des RÉGAL, réalisée par l’Ademe et France nature environnement (FNE).