Ne jetez plus vos sachets de thé une fois infusés ! Vous pouvez les réutiliser pour de nombreuses recettes – à vous d’évaluer si les parfums du thé sont encore bien présents ou non :
Thé glacé façon mojito
Thé glacé à la pastèque
François-Xavier Delmas du Palais des Thés nous dévoile également quelques astuces anti-gaspi pour donner une seconde vie à du thé déjà infusé.
Ne jetez pas un reste d’infusion. Riche en notes aromatiques, elle va permettre de personnaliser ses préparations :
- Pour faire cuire du riz, des légumes afin de donner de la saveur. Les notes présentes dans l’infusion vont parfumer subtilement les aliments cuits dans ce breuvage.
- Pour profiter de toute la saveur des sucs de cuisson d’une viande. « Un oolong de Taïwan est merveilleux pour déglacer une poêle dans laquelle on aura fait cuire un filet mignon : verser le thé froid dans la poêle très chaude pour décoller les sucs de cuisson de la viande », préconise François-Xavier Delmas.
- Étonnant pour hydrater une pièce à rôtir (volaille, gigot, etc.) pendant la cuisson. Il suffit d’arroser la pièce à rôtir de thé mêlé au jus de cuisson. Les arômes du thé parfument délicatement les jus de cuisson et apportent une touche originale. « Pour le boeuf, l’agneau ou le gibier, préférez des thés noirs de Chine ou d’Assam ou des thés sombres. Pour les volailles, n’hésitez pas à utiliser des thés verts chinois ou japonais », indique François-Xavier Delmas.
La seconde vie des feuilles infusées
Les feuilles infusées ne doivent plus finir au compost, mais s’utiliser de multiples façons :
- Pour parfumer la cuisson des poissons à la vapeur : faire un lit avec les feuilles déjà infusées sur environ 1cm d’épaisseur sur lequel on dépose un filet de poisson à cuire à la vapeur. Choisir de préférence un thé vert japonais ou chinois. « Les notes végétales fraîches du thé se marient à merveille aux arômes et aux saveurs du poisson et apportent une nuance végétal. »
- Déguster les feuilles infusées en salade, en tempura ou en pickles. Mâcher la feuille de thé infusée apporte beaucoup de fraîcheur végétale et donne de la longueur en bouche. Les thés qui s’y prêtent le mieux sont les jeunes pousses de thés verts de printemps. Étuvées à la japonaise, elles ont un parfum qui rappelle l’épinard ou le cresson. Torréfiées à la chinoise, elles évoquent la noisette fraîche avec une pointe d’astringence.
Crédit photo : Alice Pasqual/Unsplash